Le comité « Vaccinés contre le certificat Covid » prend connaissance du résultat dans les urnes.
Hernâni Marques, porte-parole du comité : « La critique du certificat a atteint le milieu de la société. Mais indépendamment du résultat, il faut maintenant faire des pas dans la bonne direction, loin des vœux pieux, vers des mesures éprouvées et sensées. Un code QR ne protège pas contre un virus ».
Le certificat renforçant la pandémie ne doit en aucun cas être étendu à d’autres domaines. Les doutes quant à son efficacité sont grands au sein de la population, tout comme les préoccupations en matière de droits fondamentaux. L’obligation de certificat, que le CE Beat Rieder critique comme « contraire aux droits fondamentaux, insoutenable, absurde », a été introduite à grand renfort de publicité et a lamentablement échoué.
Jonas Sulzer, premier signataire : « Nous avions prévu ce désastre. Le nombre de cas explose, alors que le nombre de vaccinations n’a guère évolué. Le certificat a un effet amplificateur de la pandémie, et en même temps, nous assistons à une division de la société ».
La politique doit se demander d’urgence quel est l’objectif de l’obligation de certificat.
Hernâni Marques : « En tout cas, le résultat du vote ne doit pas être interprété comme un blanc-seing pour d’autres durcissements. Une extension mettrait en danger la sécurité intérieure. Dans d’autres pays, on assiste à des débordements massifs. Nous ne voulons pas de cela en Suisse. Les minorités qui ont dit NON doivent aussi être prises en compte. »
Indépendamment du résultat de la votation, il est évident que les arguments que nous avons formulés restent valables.
L’évolution du nombre de cas au cours des dernières semaines souligne que ce n’est pas avec un code QR que l’on peut arrêter le virus. Au lieu de continuer à utiliser les différentes tranches établies et judicieuses du modèle du fromage suisse, la portée des mauvaises décisions devient de plus en plus évidente.
L’obligation de certificat, que le CE Beat Rieder critique comme « contraire aux droits fondamentaux, insoutenable, absurde », a été introduite à grands renforts de déclarations et a lamentablement échoué.
De même, on continue à promettre que la vaccination seule permettrait de maîtriser la pandémie. Il est clair, au plus tard avec la variante Delta, que ce n’est pas le cas.
Hernâni Marques : « La vaccination ne protège pas assez efficacement contre la transmission. Pire encore, les gens se comportent de manière plus imprudente, car ils se bercent d’une fausse sécurité. Si l’incidence continue d’augmenter, les percées vaccinales augmenteront également, et il n’y aura alors plus de place à l’hôpital ni pour les vaccinés ni pour les non vaccinés ».
L’introduction du certificat et de nombreuses autres décisions erronées de la politique font baisser la confiance de la population, ainsi que la volonté de mettre en œuvre des mesures de manière responsable.
Hernâni Marques : « Une première étape devrait consister à fixer des objectifs clairs, compréhensibles et bien mesurables. Le cours actuel est arbitraire et n’inspire pas confiance ».
Non seulement en raison de la variante Omicron (dont l’impact ne peut pas être évalué de manière définitive dans la situation actuelle), il est grand temps de réintroduire d’autres mesures éprouvées et judicieuses. Des restrictions de capacité, des mesures de protection de l’hygiène, des appareils de mesure du CO2 et des filtres à air ainsi que l’obligation de travailler à domicile en seraient des exemples.
En même temps, il ne faut pas suivre la « voie autrichienne », mais les fermetures de lieux à haut risque doivent être envisagées comme mesures. Au Portugal, qui s’est jusqu’à présent distingué par une bien meilleure gestion des pandémies, les lieux publics sont laissés ouverts autant que possible, mais il existe en même temps une offre de test pour tous.
L’apparition de la variante Omicron montre également que la Suisse doit s’engager pour une meilleure et plus rapide disponibilité du vaccin dans le monde entier.
Plus il y a de maladies, plus le nombre de mutations est élevé – et celles-ci peuvent ensuite être réintroduites en Suisse.
Enfin, nous demandons que la durée de protection des certificats soit adaptée.
Hernâni Marques : « La durée de protection est totalement arbitraire, comme l’OFSP l’a déjà reconnu dans une demande publique. Il est temps que le Conseil fédéral se rende compte de la réalité. Sur toute la ligne ».
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